Les Sacrements

La Vieille Église Chrétienne Indépendante est en communion avec les sept sacrements qui sont: le baptême, la réconciliation (confession), la confirmation, la Sainte Eucharistie (communion), l'onction des malades, le mariage et les ordres sacrés.


Je vous présente les sacrements avec un nouveau regard d'éveil. Le but n'est point d'offenser mais bien d'ouvrir la pensée et de vivre les sacrements de façon plus consciente.

Nous ne sommes plus dans l'obligation de faire les choses par tradition ou pour plaire aux parents et grands-parents.

Nous sommes réellement dans l'air de la conscience. Dans tous nous voulons savoir le pourquoi, le comment, et le résultat; alors il en va de même lorsqu'on chemine spirituellement.


Les sacrements sont un geste posé suite à un cheminement spirituel et un éveil de la conscience.

Ils sont reçus avec la connaissance que le sacrement ne vient pas en soi faire le travail d'élévation spirituelle mais est plutôt la manifestation dont le travail a été fait par l'individu.

Cela dit, il est important de savoir ce que représente le travail derrière chaque sacrement. Il est du devoir du prêtre de bien identifier la sagesse acquise par le disciple avant de lui octroyer un sacrement, sinon le prêtre n'est pas à l'œuvre pour le Christ et Lui en est redevable.

Il est important de noter lorsqu'on va chercher un sacrement auprès d'une église, nous manifestons notre appartenance à cette église. Afin de prendre une décision éclairée, ceci sera toujours approfondi lors d'une rencontre. Il est très important de réaliser qu'un tel geste serait considérer comme une apostasie auprès de l'église d'origine. Habituellement lorsqu'on s'adresse à une autre église nous désirons nous dissocier de l'ancienne. Il est d'une importance cruciale que ceci soi très claire, puisque si un jour nous revenons à l'église d'origine, tout sacrement reçu ne sera point reconnu au sein de l'Église d'origine même si ceux-ci sont les mêmes.

Assister à une messe ou recevoir une bénédiction ne met point en jeu notre appartenance à notre église d'origine. Seulement lorsqu'un certificat est émis nous pouvons reconnaître notre adhésion à une église.

Alors maintenant que nous avons clarifié cette question, poursuivons l'énumération des sacrements avec leur particularité distincte d'éveil de la conscience.


Le baptême

Le baptême d'enfant


ou d'adulte ?


Le baptême est un rite partagé par la quasi-totalité des Églises chrétiennes, étant donné son importance dans les textes bibliques. L'eau du baptême symbolise à la fois la mort par immersion de l'ancienne vie du croyant, livrée au péché, et sa naissance dans une dimension divine et éternelle.


Le baptême est un geste posé suite à une étude sur le christianisme, le désir de rompre avec l'ancien moi, l'engagement d'être un disciple du Christ et sur la volonté de marcher dans Ses pas afin d'atteindre le Royaume de Dieu. (Lors d'une étude nous aurons défini le Royaume de Dieu)


Autrefois le baptême d'enfant était prôné afin que si l'enfant décédait son âme ne serait point soumis aux limbes.


En avril 2007, la Cité du Vatican (Rome) a convenu après des mois de travail que les limbes n'existent pas et que les enfants morts sans baptême vont directement au paradis, mettant fin à une tradition multiséculaire qui a tourmenté des générations de mères. Cela dit, la question se pose s'il est plus convenable de baptiser un enfant ou de baptisé à l'âge raison?


Quelles sont les implications de baptiser un enfant?

Un enfant ne peut point prendre l'engagement d'être un disciple du Christ. Même si le parrain et la marraine ainsi que les parents s'engagent lors du baptême à transmettre à l'enfant cette connaissance et de par leur exemple lui montrer la conduite d'un chrétien, l'histoire nous dicte que la transmission des enseignements est peu faite et la conduite exemplaire encore moins.

Il ne faut pas banaliser un sacrement. Est-il préférable de faire baptiser un enfant pour la forme ou est-il préférable de ne pas le faire? Lequel de ces gestes est le plus offensant à Dieu ?


Un baptême est un sacrement. Tout sacrement est d'ordre sacré, qui veut dire de bénir et d'élever au statut de la divinité. Demeurant dans cette énergie de respect, nous devons en pleine conscience poser un geste conséquent. Qui s'opposerait en pleine conscience baptiser un enfant avec l'engagement de lui transmettre l'enseignement et la pratique des rituels? Personne. Par contre, baptiser dans toute autre circonstance il y a un manque de sagesse de la part des parents et du prêtre.


Et si on faisait les choses autrement ?

Et si nous faisions une célébration de BIENVENUE pour accueillir et présenter l'enfant à la famille avec une bénédiction auquel toute la communauté participe? Pour l'avoir vécu avec des familles, je confirme cette célébration est très émouvante et respecte la liberté de l'enfant de se faire baptiser à l'âge de raison. Lors d'un entretien pour un baptême cette option sera présentée afin de faire le choix approprier selon la pratique et la conscience des parents.


Le prêtre est au service du Christ et au devoir de bien diriger et renseigner les gens. Il est temps d'être vrai, puisque le baptême n'est en aucun cas une assurance qu'on achète pour se protéger contre le feu de l'enfer, mais bien une confirmation de notre foi en le Christ et en Dieu.


La réconciliation (le pardon)


La confession comprend deux choses : d'abord, on doit avouer ses péchés ; ensuite on doit de la bouche du confesseur recevoir l'absolution ou rémission des péchés comme si elle venait du Christ lui-même, et croire sans aucun doute qu'ainsi les péchés sont réellement pardonnés devant Dieu.

La Vieille Église Chrétienne inclus dans sa messe, un temps pour se recueillir afin de réviser notre semaine. Nous devons reconnaître à quel moment j'ai manqué d'être au service de l'énergie divine en moi qui est amour et non jugement. Point besoin de grande cérémonie et de prière. Un cœur répétant d'avoir offensé le divin en soi est tout ce que ça prend pour ressentir la miséricorde de Dieu.

Après notre réflexion une absolution générale est donnée à tous les participants de la célébration eucharistique.

Une rencontre privée peut avoir lieu pour approfondir notre auto-évaluation et recevoir l'absolution qui est la base de la guérison de l'âme puisque nous mettons dans la conscience les blessures qui nous ont fait succomber au péché.

Il ne faut pas banaliser le sacrement du pardon. Jésus-Christ disait après chaque guérison "Allez et ne péché plus", ce qui nous confirme la maladie et le mal d'être provient du péché et a besoin d'être expié ( mit en conscience) afin d'avoir la guérison de l'âme et du corps.


La confirmation


La confirmation est le sacrement consistant à oindre d'huile sainte une personne baptisée afin qu'elle reçoive le don du Saint-Esprit. Alors que, par le baptême, le baptisé meurt et ressuscite avec le Christ, le confirmé est empli du Saint-Esprit comme l'ont été les Apôtres le jour de la Pentecôte avec Marie.

En tant que telle, la confirmation confirme l'appartenance du baptisé à l'Église comme communion dans le même Saint-Esprit. Le baptême et la confirmation sont intimement liés : la confirmation est en quelque sorte l'achèvement du baptême. La confirmation donne l'occasion à l'enfant de confirmer son baptême, son engagement à l'église.

Le sacrement de la confirmation est ordinairement donné par l'évêque ou, dans le cas où cela n'est pas possible, par un prêtre délégué par l'évêque. Après avoir étendu les mains sur les confirmands (ceux qui vont recevoir la confirmation), l'évêque (ou le prêtre) les oints du Saint-Chrême. Il énonce les paroles : « Sois marqué de l'Esprit-Saint, le don de Dieu ».

Une réflexion s'impose. Puisque la confirmation est un sacrement qui nous emplit du Saint-Esprit, pourquoi alors peu de gens reflètent les fruits de l'Esprit ? Le fruit de l'Esprit est la charité, la joie, la paix, un esprit patient, la bonté, la bénéficence, la fidélité, la douceur, la tempérance.

J'en conclut seul Dieu au moment opportun peut nous emplir du Saint-Esprit suite à un cheminement spirituel et à la maîtrise de notre moi inférieur. Et vous qu'en pensez-vous ?

Pour ou contre la confirmation là n'est point la question. La confirmation sera bénéfique seulement si la personne qui la reçoit est consciente de l'engagement prise auprès du Christ et s'engage à faire le travail sur le moi inférieur afin d'être disposé à revoir la grâce d'être habité par l'Esprit-Saint.

Il est facile de constater le pourquoi tant de gens ont reçu ce sacrement mais reflète très peu le fruit de l'Esprit. Il y a eu un manque d'enseignement. Un changement doit se produire à l'intérieure de nous. Le sacrement ne créer pas le changement, le sacrement vient célébrer le changement.

Heureusement, celui qui cherche trouve. Il me fera plaisir de partager avec vous comment on parviens à maîtriser notre moi inférieur afin d'être disposer à recevoir les grâces de l'Esprit-Saint.



La Sainte Eucharistie (communion)


Pourquoi participer à une Célébration de l'Eucharistie?

A prime à bord nous devons savoir que nous sommes composé d'un corps physique et d'un corps spirituel.

Cette célébration nous permet de nourrir le corps spirituel, la parcelle de Dieu en nous. Le seul but de notre incarnation sur terre et de la découvrir et de la servir.

Il n'y a pas plusieurs façons d'y avoir accès. La clef à cette porte jaune en nous est l'amour.

Tous les grands maîtres spirituels enseigne cela, mais très peu de gens arrivent à mettre cette pratique dans leur vie au quotidien.

Être dans l'amour passe inévitablement par le non-jugement. Cela veut dire concrètement, lorsqu'une situation désagréable se présente dans notre vie, nous devons demeurer calmes tout en se demandant « quelle leçon je dois comprendre de cet événement, c'est quoi en moi qui suis blessé et que je dois guérir? »

Comme vous pouvez constater cela n'est pas une tâche facile.

Jésus est venue nous montrer comment y parvenir. Il nous l'a enseigné et démontré. Être chrétien est de suivre son exemple. Il savait seul nous aurions de la difficulté à y parvenir et nous aurions besoin de son énergie. Voilà pourquoi nous assistons à une Célébration de l'Eucharistie.

La Célébration nous permet d'être en union avec l'Énergie du Christ. Cette célébration est en premier lieu une Action de Grâce, un rituel de remerciement pour tous les bienfaits que Dieu nous accorde.

Ensuite, elle nous permet de demander pardon de nous être égarés du chemin de l'amour et de ne pas Lui ouvrir la porte.

Viens la consécration des espèces, qui est le moment où l'Énergie du Christ descend et se dépose.

Lorsque nous recevons la communion, c'est ce qui se produit en nous,

affin comme lui, nous devenions un être d'amour.

Par la suite il nous appartient de demeurer uni avec Son énergie en demeurant le plus fidèlement possible dans le non-jugement.

Si pour y assister vous ressentez une résistance à l'intérieure de vous, cela vous permet de constater qu'il y a aussi des énergies sombres qui ne veulent pas votre évolution spirituelle, et cela fait partie de nos défis d'incarnation, sinon comment facile serait notre passage sur terre.

Lorsque nous venons chercher l'Énergie du Christ pour nous assister dans notre évolution, notre défi d'incarnation devient plus facile, réalisable, qui est je vous le rappelle de servir la parcelle de Dieu en nous.

Notre Célébration ne contient pas de sermon, mais plutôt un enseignement et un échange toujours en lien avec le Christ en nous.

Je félicite tous ceux qui viennent à la rencontre des trois Christ : le Christ assis à la droite du Père, le Christ qui vient à nous par ses enseignements et qui a marché sur la terre, et le Christ qui est en nous en attente qu'on lui ouvre la porte jaune.


Onction des malades


« L’un de vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église; ceux-ci prieront pour lui et verseront quelques gouttes d’huile sur sa tête au nom du Seigneur. Une telle prière, faite avec foi, sauvera le malade. » Jacques 5, 14-15

L'onction des malades est appelée chez les catholiques « extrême-onction » avant le concile Vatican II, et sacrement des saintes huiles, chez les orthodoxes. C’est un sacrement des Églises catholique romaine, orthodoxes de tout genre et anglicane par lequel celui qui souffre est confié à la compassion du Christ (parfois dit Christ médecin). L'onction est faite avec une huile bénite et est célébrée par un prêtre.

L'onction n'est donc plus le sacrement des malades en danger de mort mais un sacrement de tous les malades graves, avec l'aide du prêtre et des proches du malade, sans que le sens du sacrement (rétablissement ou accompagnement spirituel) soit clairement déterminé. L'onction des malades peut naturellement être répétée (alors que l'extrême-onction était plutôt considérée comme un sacrement unique — comme le mariage — quoiqu'il pût être répété dans le cas où la personne, guérie, se trouvait de nouveau en danger de mort du fait d'une autre maladie ou accident).

Conditions

Les personnes qui désirent recevoir l’Onction des malades doivent correspondre à l’une ou à l’autre des conditions suivantes :

  • Leur santé et leurs forces diminuent jour après jour, même si aucune maladie grave n’a été diagnostiquée chez elles;

  • Elles vont subir une intervention chirurgicale nécessité par une maladie grave;

  • Elles se retrouvent en danger de mort à cause de la maladie;

  • Elles savent qu’aucune force humaine ne peut plus rien pour elles;

  • Elles en ont fait la demande, au moins implicitement, alors qu’elles sont en possession de leurs facultés.

  • L’office de l’onction des malades peut être célébré soit dans l’église, dans l’assemblée des fidèles, soit à la maison du malade, soit en maison de convalescence ou de fin de vie.

  • L'onction des malades sera omise lorsque l'aide médicale à mourir est demandée, puisque cela usurpe les lois de Dieu sur la Vie.


Le mariage


Il y a plus de 50 ans, le 2 mai 1969, le mariage civil était instauré dans le code civil du Québec. Il devenait désormais possible pour un couple de s'unir devant la loi, et non devant un membre du clergé.

Depuis le mariage religieux est devenu rarissime. Pourquoi ?

Il est normal lorsque nous ne savons pas au préalable ce que l'on va chercher dans le sacrement du mariage qu'on choisit de s'en passer.

Afin d'abréger le texte je vais aller directement au but.

"Et les deux feront un!"

Lorsqu'on vient chercher la bénédiction nuptiale avec une conscience pure, nous avons la connaissance du divin en soi et dans notre partenaire. Nous reconnaissons le "je" qui suis une personne à part entière et autonome et qui continuera de s'épanouir, mais nous reconnaissons aussi qu'il y a le "nous" constituer des deux "je" qui forment cette nouvelle entité qui a son identité et qui est nourrie par l'amour des deux "je".

La bénédiction nuptiale vient énergisez-le "nous" en y déposant la présence de l'Énergie Christique, car afin de survivre le "nous" devra être habitée par le fruit de l'Esprit qui est : la charité, la joie, la paix, un esprit patient, la bonté, la bénéficence, la fidélité, la douceur, la tempérance.

Venir chercher le sacrement du mariage est un geste posé pour les croyants en reconnaissance que le fruit de leur rencontre n'est pas le hasard mais bien une bénédiction de Dieu. Aussi, ils ont la certitude afin de traverser les épreuves de la vie à deux ils auront besoin du soutien de l'Énergie de Dieu. Tout en poursuivant leur croissance spirituelle individuelle, le "nous" fait dorénavant partie de leur vie. C'est pour cette raison que plusieurs n'arrivent pas traverser le temps dans leur union.

Le "nous" est au centre de la rencontre et la préparation pour le mariage. Si le prêtre ressent que le "nous" n'est point présent et que le but du mariage en est autre que de cheminer à deux pour réaliser l'élévation spirituelle, il a le droit de refuser le sacrement du mariage.

Pour bien comprendre l'amour nous devons savoir qu'il en existe trois types: Éros, Philo et Agape.

Éros: propre à la rencontre amoureuse car il concerne l'attirance physique.

Philo: est défini comme un amour qui se partage, s'échange, qui prend et qui donne. ( amitié, fraternité, solidarité).

Agape: est celui que l'on entretient avec Dieu a savoir un amour inconditionnel, désintéressé, qui donne tout.

L'amour Éros est plaisant mais insuffisant. L'amour Philo est utile mais très limité. L'amour Agape est enfin le seul qui nous remplit pleinement; cet amour se trouve en nous mais peu arrivent à le manifester faute de laisser trop de place aux deux précédentes.



Dans le cadre du mariage et de la bénédiction nuptiale, les trois types d'amour doivent être présents.

La rencontre de la préparation au mariage permet d'approfondir la motivation et le désir

de chacun. Il est préférable de découvrir la vraie nature de l'autre avant puisque cela va nous éviter des conflits et des déceptions. Construit sur des bases solides, le mariage reflète les plus grandes qualités de Dieu et un terrain fertile pour l'évolution et l'épanouissement spirituel. Quelle belle grâce de Dieu !!